Le 18 février dernier, dans un de mes « Point de vue » parus dans le HH Journal, je livrais une prévision, très prudente mais à coup sûr raisonnable, de 21 milliards de francs pour les exportations horlogères d’une année en me référant aux chiffres publiés par la Fédération de l’industrie horlogère suisse (FH). Une croissance finalement assez proche du taux d’inflation au niveau mondial. Si je me souviens bien, d’autres spécialistes, marques et analystes paraissaient plus optimistes, mais aucun n’avait alors prévu un basculement brutal de la météo dans le ciel horloger. Basculement fait de tsunamis, tornades, inondations, ouragans et sécheresses socio-économiques radicales, du genre de ce qui s’est produit durant l’année qui vient de s’achever.