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En quelque 500 millions d’années, la vie sur Terre a quasi disparu à cinq reprises. Nous sommes à l’aube de la sixième extinction de masse qui désigne l’homme comme grand responsable. Pourra-t-il quitter le banc des accusés ? L’industrie du luxe doit montrer l’exemple.
Les levées de fonds et les projets de fusion marquent cette fin d’année horlogère, en parallèle avec l’explosion des enchères et des ventes de seconde main. Devenues des produits d’investissement, les montres capitalisent l’intérêt des financiers.
L’essentiel de la croissance a été porté lors du second semestre, en hausse de près de 5 %. Sur l’ensemble de l’année, Hong Kong (+ 6 %) et la Chine (+ 18,8 %) donnent le ton. Les grandes compagnies du luxe aussi, à l’instar de Richemont, LVMH et Swatch Group, aux résultats en forte hausse.
L’année qui vient de s’écouler donne l’occasion de jeter un coup de projecteur sur un oscillateur révolutionnaire et de remarquables inédits dans les matériaux, les complications astronomiques et quelques créations artistiques. Sans oublier les anniversaires !
Le marasme observé sur le marché de Hong Kong depuis deux ans aura été l’une des principales causes des revers subis par l’horlogerie suisse depuis l’abandon du franc fort. La faute à la Chine ? En tout état de cause, le pays est en train de se racheter par son formidable dynamisme.
Un des faits marquants de l’année horlogère qui vient de se clore tient au changement de génération à la tête de nombre de grandes Maisons. Vu de l’explosion du numérique, un regard neuf s’impose.
La traversée du désert aura duré pratiquement deux ans. Deux ans de remise en question, avant que la reprise commence à se manifester dès mars dernier. Avec la saison des salons qui s’annonce, l’horlogerie suisse respire enfin.
La dernière étude réalisée par le cabinet de conseil Bain & Company se veut résolument optimiste. Après le trou d’air observé en 2016, le marché mondial du luxe renoue avec la « normalité » pour afficher une croissance à nouveau positive, attendue à + 5 % en 2017 pour totaliser 1 200 milliards d’euros.
