>SHOP

restez informés

Inscrivez-vous à notre newsletter mensuelle pour recevoir des infos et tendances exclusives

Suivez-nous sur toutes nos plateformes

Pour encore plus d'actualités, de tendances et d'inspiration

© 2019 - Copyright Fondation de la Haute Horlogerie Tous droits réservés

SIHH 2019 : les coups de cœur de la rédaction
SIHH

SIHH 2019 : les coups de cœur de la rédaction

vendredi, 08 février 2019
Par La rédaction
fermer
La rédaction

Lire plus

CLOSE
8 min de lecture

Le Salon genevois vient de fermer ses portes, mais ses merveilles continuent d’irradier dans nos mémoires. De la plus compliquée à la plus robuste, de la plus poétique à la plus vintage, la rédaction du FHH Journal livre ses coups de cœur.

Armin Strom Dual Time Resonance Sapphire

Si, en horlogerie, le principe de la résonance est connu depuis longtemps, sa mise en application chez Armin Strom est la réponse à un besoin bien réel et fort utile : synchroniser les deux mouvements de sa montre à deux fuseaux horaires indépendants et ainsi en assurer la régularité et une précision maximale. Tout simplement brillant ! Présentée dans une boîte saphir du plus bel effet, cette Dual Time Resonance Saphir permet de plonger au cœur de son double mouvement décoré à la main et d’en apprécier les plus infimes détails.
Gregory Gardinetti

Dual Time Resonance Sapphire Beauty © Armin Strom
Dual Time Resonance Sapphire Beauty © Armin Strom
Code 11.59 by Audemars Piguet Automatique

À peine sorties des limbes et les voilà déjà portées aux nues… ou aux gémonies, c’est selon. Je veux parler des Code 11.59 by Audemars Piguet, cette nouvelle collection qui a enflammé d’un coup la planète horlogère. Si le but était de réveiller les émotions, du style « j’aime/j’aime pas », le pari est d’ores et déjà gagné avec, comme résultats, des objectifs de ventes 2019 déjà atteints ! C’est que la Code 11.59 a de la ressource, côté moteur d’abord, mais aussi avec son boîtier octogonal pris en sandwich, sa glace biconvexe et son ouverture de cadran comme une invitation à la rêverie temporelle. Dans sa version à trois aiguilles et date en or blanc, cadran noir, c’est le style qui parle, intense et aérien.
Fabio Teta

Code 11.59 by Audemars Piguet © Audemars Piguet
Code 11.59 by Audemars Piguet © Audemars Piguet
Hermès l’Heure de la Lune

Un petit pas de côté pour observer la complication phase de lune avec un regard neuf : comme toujours, Hermès surprend par son audace en proposant une vision décalée de la mesure du temps. Cette fois, c’est au cœur de l’Arceau que la marque offre une nouvelle perspective sur l’astre lunaire avec un affichage simultané des phases de lune dans les deux hémisphères. Le trait de génie de cette pièce ? Un cadran en aventurine découpé de deux lunes en nacre survolées par deux compteurs mobiles, le premier pour les heures et les minutes, le second pour la date. Cette facétie horlogère est orchestrée par un mouvement de manufacture couplé à un module développé exclusivement pour Hermès. Un défi technique qui s’efface, comme souvent chez Hermès, derrière la beauté et l’élégance.
Marie de Pimodan

Hermès Arceau L'heure de la Lune Aventurine © Joel Von Allmen
Hermès Arceau L'heure de la Lune Aventurine © Joel Von Allmen
Jaeger-LeCoultre Master Grande Tradition Gyrotourbillon Westminster Perpétuel

Depuis la première version du Gyrotourbillon en 2004, Jaeger-LeCoultre n’a jamais cessé d’innover pour proposer à chaque itération une folie mécanique en plus. La 4e du nom ne déroge pas à la règle. Le tourbillon multiaxe a été réduit pour pouvoir proposer une montre à taille humaine (43 mm), puis un mécanisme à force constante permettant de distribuer une énergie homogène au mouvement qui va également animer une aiguille des minutes sautantes. Pour les plus mélomanes, la répétition minutes à carillon Westminster reproduit la mélodie de Big Ben à Londres. Le quantième perpétuel est la cerise sur le gâteau de ses complications. Un rêve mécanique quasi inatteignable pour tous les amoureux de belle horlogerie. Seuls 18 collectionneurs pourront décrocher la lune !
Alex Ballmer

Master Grande Tradition Gyrotourbillon Westminster Perpetuel © Jaeger-LeCoultre
Master Grande Tradition Gyrotourbillon Westminster Perpetuel © Jaeger-LeCoultre
Montblanc Heritage Pulsograph Limited Edition

Montblanc est arrivé en ordre de bataille au dernier SIHH avec des collections apurées et clairement (re)positionnées. Dans ce cadre, le chronographe Heritage Pulsograph Limited Edition est intéressant à plus d’un titre. Équipé du calibre Montblanc M13.21, héritier en ligne direct de Minerva, ce chronographe à roue à colonnes et embrayage latéral mesure la marche du temps sur un tempo old school de 18’000 alternances. Côté châssis, le boîtier fleure bon les années 1950 et renferme un somptueux cadran couleur saumon. À l’instar des smartwatches les plus modernes ornant les poignets des sémillants cadres dynamiques, ce cadran permet de mesurer le pouls du porteur ou, à l’inverse de ces mêmes smartwatches, de toute autre personne. Question d’altruisme.
Emmanuel Schneider

Heritage Manufacture Pulsograph © Montblanc
Heritage Manufacture Pulsograph © Montblanc
Panerai Submersible BMG-TECH

Cette année, Panerai n’a pas cherché midi à quatorze heures en ne présentant que des modèles Submersible pour en faire un vrai pilier de la marque aux côtés des Luminor, Radiomir et Due. Tout amateur de montre robuste de caractère ne saura évidemment rester insensible à ces pièces. Et en particulier à cette BMG-TECH, du nom du verre métallique amorphe utilisé pour le boîtier, tout droit sorti du Laboratorio di Idee de la marque, tout comme le Carbotech de la lunette à base de fibres carbone. Avec ses 47 mm de diamètre, cette montre de plongée professionnelle est de celles que l’on couve du regard avec tranquillité car faite pour résister à tout. Et avec classe !
Christophe Roulet

Submersible BMG-TECH 47 mm © Panerai
Submersible BMG-TECH 47 mm © Panerai
Ressence Type 2

Il n’y avait qu’une jeune marque, libérée des carcans et des dogmes horlogers, pour imaginer une telle solution. Ressence avait déjà impressionné le Landerneau avec son concept « bicaméral » reliant un mouvement de montre à un module d’affichage baignant dans l’huile (le ROCS) par l’intermédiaire d’un système magnétique. Les concepteurs belges ajoutent cette année à cette construction mécanique un élément électronique : l’e-Crown. Alimentée par cellules photovoltaïques, cette couronne intelligente permet de régler et maintenir à l’heure deux fuseaux horaires, en tapotant sur la glace ou via une application. La couronne est également capable de remettre les aiguilles à l’heure après une longue période de pause, de même qu’elle bloque le barillet après 12 heures d’inactivité pour éviter qu’il ne se décharge. « Un pas nécessaire en direction des digital natives », dit le communiqué. Applaudissements !
Fabrice Eschmann

Type 2 © Ressence
Type 2 © Ressence
Urwerk AMC

Avant, on se demandait s’il était vraiment possible de marier ces deux concepts diamétralement opposés dans une optique de gain chronométrique. Après, on se demande pourquoi on a pu l’ignorer aussi longtemps. J’explique. À ma gauche, une montre mécanique à échappement « traditionnel » vibrant à 4 Hz (28’800 alt/h). À ma droite, une horloge atomique, soit l’horloge la plus précise au monde, sans comparaison avec n’importe quelle montre mécanique traditionnelle : 5-10 s/jour contre 1 s/317 ans… L’idée géniale d’Urwerk a été d’asservir la montre mécanique (esclave) au contrôle de l’horloge atomique (Maître) pour la corriger et en améliorer la précision. Une idée inspirée de la pendule sympathique de Breguet, il y a… 220 ans. Chapeau bas à Martin Frei et Felix Baumgartner pour cette réalisation incroyablement complexe. Dorénavant, il y aura un « avant » et un « après l’AMC ».
Pascal Ravessoud

AMC ©Urwerk
AMC ©Urwerk
Richard Mille RM 16-01 Automatic Fraise

Voilà une montre dont le prix est à six chiffres. Avec des tranches de fruits et des sucettes ! En fait, c’est une montre bonbon, littéralement. Cette année, Richard Mille a investi le SIHH avec une collection suggérant qu’il est toujours possible de prendre la Haute Horlogerie un peu moins au sérieux, même si les mécanismes qui en actionnent les rouages sont, eux, extrêmement sérieux. En l’occurrence, le calibre automatique RM 16-01 squelette. Cette montre aurait très bien pu passer pour totalement kitsch. Il n’en est rien. Cette RM 16-01 Fraise est une montre audacieuse, courageuse même, avec cet aspect high-tech inimitable de la marque, parfaitement incarné par son boîtier en carbone et quartz TPT.
Sandra Petch

RM 16-01 Fraise © Richard Mille
RM 16-01 Fraise © Richard Mille
Vacheron Constantin Twin Beat

Un quantième perpétuel doté d’une réserve de marche de 65 jours ! C’est pour moi l’une des plus belles révélations de ce SIHH. Et pourtant, si je ne devais en retenir que la substantifique moelle, ce ne serait pas tant pour la prouesse technique que pour la faculté des horlogers à répondre enfin à un besoin, comme l’avait déjà fait Ressence l’année dernière. Il est désormais possible de s’offrir le luxe d’oublier son garde-temps et de le reprendre deux mois plus tard sans avoir besoin de le régler. Un vrai luxe.
Raphaël Ly

Traditionnelle TwinBeat © Vacheron Constantin
Traditionnelle TwinBeat © Vacheron Constantin
Haut de page