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Le quantième perpétuel, complication reine du SIHH
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Le quantième perpétuel, complication reine du SIHH

mercredi, 16 janvier 2019
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

Avec la montée en gamme mécanique orchestrée par les Maisons, le quantième perpétuel s’est imposé comme la complication horlogère la plus prisée. Comme elle se conjugue parfaitement en solitaire et qu’elle exprime un savoir-faire technique reconnu, la voilà reine du Salon !

Comme le disent volontiers certains horlogers, les montres mécaniques sont une parcelle d’éternité au poignet. Si, de plus, cette parcelle d’éternité en est réellement une pour égrener le temps selon les caprices du calendrier grégorien, sans qu’aucune intervention humaine ne soit nécessaire avant 2100 – seules les années séculaires divisibles par 400 sont bissextiles, faisant de 2100 une année commune –, on touche assurément là à une forme de Graal horloger qui a pour nom « quantième perpétuel ». Ce développement technique, figurant au panthéon des complications horlogères aux côtés des répétitions minutes et autres tourbillons, offre en effet toutes les indications calendaires de base, à savoir le jour, la date, le mois et les années bissextiles en tenant compte de la longueur variable des mois sur un cycle de quatre ans. Pratiquement tous les calendriers perpétuels sont accompagnés de l’indication des phases de lune quand ce n’est pas un second fuseau horaire ou une équation du temps (différence entre le temps solaire vrai et le temps civil) qui viennent agrémenter les affichages du cadran.

Occupation du terrain

Or, de calendrier perpétuel, il en est beaucoup question lors de cette édition 2019 du SIHH. Les éditions précédentes du Salon, nettement plus sage en termes de complexité horlogère, avaient essentiellement vu la prolifération de complications techniquement plus simples et, a fortiori, d’un prix plus abordable. On a ainsi vu se multiplier les calendriers annuels pour les méticuleux, les doubles fuseaux horaires pour les voyageurs ou les chronos pour les sportifs, sans oublier le tourbillon, presque banalisé tant ce type de régulation s’est propagé à travers l’ensemble des marques toujours désireuses de marquer leur territoire mécanique. Plus rien de tel cette année. Les Maisons ont en effet relevé le niveau d’un cran avec la présentation de pièces généralement plus techniques. Et cette montée en gamme passe par le calendrier perpétuel que l’on retrouve au sein de la grande majorité des Maisons traditionnelles du Salon.

Cette année, les Maisons ont en effet relevé le niveau d’un cran avec la présentation de pièces généralement plus techniques.

L’un des avantages avec les calendriers perpétuels vient du fait qu’ils ont tendance à se « répandre » sur les cadrans. En d’autres termes, les multiples compteurs ou guichets servant aux indications calendaires donnent très vite un aspect très technique aux pièces qui les intègrent, non sans une touche poétique provenant des phases de lune. La difficulté étant de les rendre lisibles, point n’est ainsi besoin de multiplier les complications, au risque de surcharger un espace déjà largement occupé. En d’autres termes, le calendrier perpétuel se suffit à lui-même et donne naissance à des modèles où l’équilibre des formes représente un exercice de haute voltige. Rien d’étonnant dans ces conditions à ce que de telles montres aient envahi les travées du SIHH à un moment où les marchés horlogers semblent à nouveau plus réceptifs à des garde-temps de belle facture mécanique.

Des exemples à foison

On notera ainsi des rééditions comme la Langematik Perpetual d’A. Lange & Söhne proposée en « honeygold » ou la Big Pilot Spitfire d’IWC, qui adopte le quantième perpétuel maison. Un signe qui ne trompe pas, Baume & Mercier, qui se présente comme la porte d’entrée du luxe, arrive cette année avec un module de quantième perpétuel sur son fameux mouvement Baumatic qui a fait fureur l’an dernier. L’extra-plat n’a pas été négligé pour autant avec la version de Vacheron Constantin qui équipe sa gamme Overseas d’un calibre 1120 QP aux 276 composants logés dans un espace de 4,05 mm de hauteur. Parmigiani élève sa Toric Quantième Perpétuel Rétrograde Slate au rang des réussites esthétiques, tout comme la Bovet Récital 21. On relèvera enfin que Jaeger-LeCoultre, avec sa Master Grande Tradition Gyrotourbillon Westminster Perpétuel, joue dans une autre ligue. Celle des pièces d’exception réservées aux collectionneurs. Même la nouvelle collection Code 11.59 by Audemars Piguet comprend son Quantième Perpétuel. Alors plus d’hésitation, le rendez-vous est pris pour 2100 !

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